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Robert Lepage (1957 - )

metteuse/metteur en scène

Pays d'origine : Canada
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Robert Lepage entretient avec l’objet une relation privilégiée et revendique une approche marionnettique de la mise en scène et de la scénographie, même en l’absence de marionnettes.

Au début de sa carrière, il met en scène quatre spectacles des Marionnettes du Grand Théâtre de Québec : Oomeraghi oh, de Jean Truss, en 1980, Jour de pluie, rêves de nuit, de Gérard Bibeau, en 1981, Clodiko bric-à-brac, de Luc Simard, en 1982 et Histoires sorties du tiroir, de Gérard Bibeau, en 1985. Il est comédien et manipulateur pour À vol d’oiseau d’André Jean en 1983.

Robert Lepage a plusieurs fois utilisé les marionnettes, que ce soit dans la première version de Coriolan, en 1992, dont les marionnettes sont l’œuvre de Josée Campanale, et dans les spectacles Les sept branches de la rivière Ōta  en 1994, La face cachée de la Lune en 2000, (conception des marionnettes par Pierre Robitaille et Sylvie Courbron) et Apasionada en 2001. Pour Courville, en 2021, il met en scène des marionnettes de type bunraku de taille presque humaine, créées par Jean-Guy White et son atelier.

Pour l’opéra Le Rossignol et autres fables[1], de Stravinsky, il demande aux chanteurs de manipuler des marionnettes sur l’eau, inspirées de celles du Viêt-Nam. La fosse d’orchestre est alors transformée en piscine et les interprètes sont immergés jusqu’à la taille, les marionnettes flottant sur l’eau.

 

[1] Créé en 2010 avec l’orchestre et les chœurs de l’Opéra de Lyon

 

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  © Courville, Ex Machina, 2021 © François Latulippe