L’Exposition universelle de 1967 marque un tournant dans l’histoire culturelle du Québec et du Canada. D’avril à octobre 1967, elle se tient sur des îles érigées artificiellement sur le fleuve Saint-Laurent, près du centre-ville de Montréal, avec les 15 millions de tonnes de remblais dégagés pendant les travaux du métro. L’événement est considéré comme un jalon important pour l’affirmation et le rayonnement des arts de la marionnette, puisqu’il accueille le premier festival d’envergure internationale consacré à cet art au pays, ainsi que plusieurs autres manifestations marionnettiques, dans différents lieux et pendant toute la durée d’Expo 67. Les journaux ont discrètement annoncé le festival de marionnettes, mais n’en ont offert aucune couverture critique. Quand on consulte les archives de presse et sources historiques, ces informations sont listées parmi une programmation surchargée de conférences, films, expositions, tournois sportifs et autres festivals d’arts de la scène (dont un « Festival mondial du spectacle » de musique, de danse et de théâtre dans des salles à grande jauge).
Pavillon des Jeunesses musicales du Canada, à la Cité du Havre. Expo 67, Montréal, Québec, Canada, mai 1967.
Le contexte du Pavillon de la Jeunesse et de son cinéma-théâtre
Du 9 au 16 juillet 1967, le Festival international de marionnettes est logé dans le cinéma-théâtre du bâtiment principal du Pavillon de la Jeunesse, et les projections de films s’inscrivent dans une routine du « cinéma-midi ». L’ensemble était situé près du chenal LeMoyne et du pont Jacques-Cartier, sur le site du parc d’attractions La Ronde, inauguré lui-même comme l’un des secteurs de l’Expo. Dédié à un public de 16 à 30 ans, le pavillon était adjacent des manèges et attractions pour les 4 à 9 ans, le Monde des Petits. Sur les six mois de l’Expo, à lui seul, il accueille plus de 2000 artistes de la scène, dont Jean-Pierre Ferland et Gilles Vigneault, et projette 660 films de 45 pays différents. Son ajout en 1966, après les réticences de certains organisateurs des événements, répondait à une demande de regroupements de jeunes. On ne trouve donc rien de la programmation de ce pavillon thématique, conçue tardivement, ni celle de la semaine des marionnettes spécifiquement, si ce n’est un entrefilet de promotion dans le guide officiel de l’Expo imprimé en avril 1967. La jeunesse jouissait alors d’un boom démographique favorable à l’essor d’une culture à son goût et à son image, ce qui ouvrait aussi la voie à une vague de contre culture., Ainsi, le Pavillon de la Jeunesse accueillera, du 30 août au 4 septembre 1967, la première édition du Festival Carrefour-ACTA. Cette initiative tout autant marginale à l’époque deviendra, elle aussi, le début du développement d’un mouvement qui transformera l’Association canadienne du théâtre amateur en Association québécoise du jeune théâtre. Ce mouvement politisera le sens de la pratique amatrice de la relève et priorisera des créations (dont les créations collectives) au lieu de pièces du répertoire, ou d’adaptations de contes de fée pour le théâtre jeunes publics. Le pavillon est un complexe composé de deux bâtiments, le premier semi-circulaire, séparés par une agora extérieure et comportant chacun plusieurs salles ou « alvéoles ». Ces dernières sont rattachées par des galeries, dans lesquelles sont exposées des marionnettes de différents pays durant le festival. Dans une autre salle du bâtiment principal, en plus du cinéma-théâtre, on compte un « café-dansant », où un festival de jazz se tient la même semaine que celui des marionnettes.
Pendant une semaine, dans le cinéma-théâtre, on présente donc des expositions, des représentations, des projections de films et d’autres activités centrées sur les marionnettistes. On doit l’initiative et l’organisation du Festival international de marionnettes à Micheline Legendre. Pendant toute la saison estivale, cette artiste présente chaque jour, dans son Théâtre des Marionnettes de Montréal, au Jardin des Merveilles du parc La Fontaine (à 3 km du site de l’Expo), Le cirque, qui est un spectacle de pantomime choisi pour les touristes étrangers accueillis en grand nombre. Legendre représente le Canada avec deux autres de ses pièces durant l’une des journées de la semaine internationale qu’elle organise. Elle avait déjà été la représentante du pays dans d’autres événements internationaux de marionnettes, en Allemagne en 1952, en Belgique en 1958, en Pologne en 1962 et en Roumanie en 1965, où elle retourne au début de 1967 pour s’informer sur les questions d’organisation de tels festivals. Legendre voulait inviter des artistes prestigieux de l’étranger, mais les budgets officiels des différentes délégations et pavillons nationaux étaient épuisés. Finalement, le financement a été assuré grâce au département Jeunesse de la télévision de Radio-Canada, qui s’engageait à produire des émissions sur ces artistes. Ce stratagème n’étonne pas : la programmation du Pavillon de la Jeunesse avait été placée entre les mains du responsable des émissions jeunesse de Radio-Canada, Pierre Leboeuf, mais la tâche a été en grande partie réalisée par la scénariste jeunesse Alec Pelletier (et épouse de Gérard Pelletier). Bien que la programmation ait été conçue dans l’urgence, le complexe devient l’un des sites les plus fréquentés, avec un public estimé à 10 millions des 50 millions d’entrées de toute l’Expo 67. C’est donc avec un cinéma-théâtre débordant de sa limite de 250 places et devant refuser des entrées qu’a lieu l’inauguration du 9 juillet, comme s’en réjouira la directrice du Festival international de marionnettes, la comédienne Thérèse Arbic. Un système de captation retransmise en circuit fermé à des téléviseurs placés hors de la petite salle sera ajouté pour résoudre le problème de l’affluence trop nombreuse aux représentations.
Page couverture du programme du Festival International de la Marionnette, Expo 67
La programmation du Festival international de marionnettes
Chaque jour, un pays est mis à l’honneur et les marionnettistes présentent deux ou trois fois une même pièce ou le même programme double, en après-midi et en soirée. Le dimanche 9 juillet, lors de l’inauguration, la France est représentée par les Comédiens de bois de Jacques Chesnais avec deux pièces, Le cirque Lilliput, suivie de Pantomimes et mimodrames. Le lundi, l’Allemagne l’est à son tour avec un Aladin adapté par Felix Mirbt et deux pièces de Maleen Burke, Poème chinois et Après-midi du petit faune. Le mardi, c’est la Tchécoslovaquie, avec le Théâtre de marionnettes de Prague de Spejbl et Hurvinek. Le mercredi, les Marionnettes de Montréal de Micheline Legendre représentent le Canada avec la pièce Le Rossignol et l’Empereur de Chine, suivie d’Il était une fois. Puis, le vendredi, les États-Unis ont pour ambassadeur Dick Myers, avec The Story of Dick Wittington (voir ci-après la <chronologie détaillée du Festival international>). Curieusement, si Mirbt et Burke sont bien d’origine allemande, ils sont installés au Québec depuis 1953 ; ils devaient initialement assister le marionnettiste allemand Albrecht Roser, mais cet invité spécial ne joue pas dans le cadre du festival, le spectacle annoncé quelques jours auparavant. D’assistant et assistante, Mirbt et Burke deviennent donc des artistes de premier plan. On peut voir tout de même Albrecht Roser, en compagnie d’Ina Von Vocane, le 11 juillet, à l’auditorium du Pavillon de l’Allemagne, bien plus loin, au milieu de l’île Notre-Dame.
En guise d’activité de clôture, une rétrospective des cinq journées est présentée en deux représentations d’un seul spectacle collectif, le samedi 15 juillet. Le lendemain, Jacques Chesnais — que Micheline Legendre considère comme son « véritable maître » — offre un atelier de théâtre. C’est une des rares informations connues d’une programmation dont on ne sait que vaguement qu’elle comporte des séances de discussions et des ateliers, intercalés entre les représentations et projections de films, favorisant ainsi la transmission par les pairs de savoirs et de techniques.
Jacques Chesnais et Arlequin
Des films de marionnettes
Sur le plan cinématographique, les quatorze films de marionnettes, des courts et des longs métrages, projetés pendant les sept journées sont révélateurs d’une asymétrie dans le degré d’institutionnalisation de l’art de la marionnette d’un pays à l’autre. Adapter une œuvre marionnettique ou documenter cette pratique artistique au cinéma, avec les coûts et les défis techniques que cela suppose, nécessite une tradition préalable fortement implantée. Un seul film canadien de marionnettes est projeté, Diary of a Puppeteer, dont on ne donne pas les crédits. Deux films permettent de représenter la production de fiction soviétique, tandis que deux autres sont des documentaires sur la tradition des marionnettes japonaises (en l’honneur de la journée officielle du Japon). Huit des quatorze films projetés sont tchèques, dont six sont signés par le marionnettiste et cinéaste d’animation Jiri Trnka, artiste que l’Expo 67 contribuera fortement à faire connaître au Québec.
Jiri Trnka et les marionnettistes tchèques, vedettes de l’Expo
Les marionnettes tchèques contribuent plus que toute autre culture nationale accueillie à l’Expo 67 à légitimer cet art auprès du public. Le pavillon de la Tchécoslovaquie, pavillon parmi les plus populaires selon Yves Jasmin, comporte un significatif volet familial, avec une exposition de marionnettes et de figurines dont le clou est la crèche de Trebechovice, avec ses figurines s’animant mécaniquement, réalisées par Josef Probost, Josef Kapucian et Josef Friml. Mais l’art tchèque ne se limite pas à son pavillon national officiel. Le spectacle-exposition La Cité quotidienne, présenté dans la pyramide du Pavillon L’Homme dans la cité, fait partie d’une série d’œuvres multidisciplinaires qui donnent leur sens aux interrogations anthropologiques des principaux pavillons thématiques. Sa réalisation est confiée à des artistes tchèques, dont le marionnettiste Jiri Trnka, fortement mis en valeur dans la promotion de l’Expo. Avec un spectacle de six minutes comportant trois scènes différentes, les marionnettes de Trnka illustrent avec humour la théorie du journaliste et sociologue new-yorkais David Piel selon laquelle l’être humain arrive à des progrès technologiques sous l’impulsion de la paresse. On y voit des marionnettes inventer des outils et des machines conçues dans le but d’éviter de se fatiguer, mais dont la fabrication et la mise au point exigent d’eux bien des efforts…
Des marionnettistes de Toronto à temps plein
Deux compagnies de marionnettistes de Toronto bénéficient d’une grande visibilité durant la majeure partie de l’Expo 67 sans y représenter officiellement le Canada. Dès l’inauguration du site, le 15 avril, le Canadian Puppet Theater de John et Linda Keogh présentent en boucle, chaque jour au Pavillon des Brasseries, le spectacle gratuit Plaisir et fantaisie. C’est l’une des principales attractions familiales. Plaisir et fantaisie est une adaptation de la pièce du 16e siècle Everyman, avec une marionnette dans le rôle principal, qui rencontre 50 marionnettes comme autant de personnages secondaires. Selon La Patrie et Photo-Journal, la pièce raconte l’histoire d’un « homme d’humble condition à qui rien de follement palpitant n’arrive, sauf dans ses rêves. Il va d’une fantaisie de rêve à l’autre, chaque aventure se terminant sur une note plutôt bizarre. » Comme pour d’autres fictions plus ou moins ambiguës conçues autour du thème officiel « Terre des Hommes », célébrant en principe un humanisme universaliste, on l’interprète aussi comme une forte affirmation nationaliste. La Presse résume la pièce tout autrement : elle aurait « pour thème les nombreux aspects d’un Canada en liesse ». Le Courrier du Sud témoigne que « les aventures mirobolantes et abracadabrantes » faites en rêve par le personnage central forment une traversée du Canada, un « voyage d’un océan à l’autre, des Maritimes à la Colombie Canadienne ». La quantité de représentations contribuera à en faire un événement formateur et mémorable : trois équipes de trois manipulateurs, incluant trois Québécois embauchés pour l’occasion, dont Guy Beauregard et Pierre Régimbald, se relaient pour offrir 24 représentations de 15 minutes par jour, en français et en anglais, sept jours par semaine, soit près de 3400 représentations en vingt semaines, dans une salle de 210 sièges.
Dans le Monde des Petits de La Ronde, le couple Leo et Dora Velleman offre cinq représentations quotidiennes d’une même pièce de marionnettes, changeant de pièce après quelques semaines, pour un total de quatre œuvres présentées durant les mois de l’Expo. Leurs spectacles ont lieu dans une grande tente circulaire de 250 places, où le public s’assoit en cercle autour de l’aire de jeu. Leurs pièces, d’une vingtaine de minutes, sans paroles et avec compositions musicales originales, combinent la mise en valeur de la faune canadienne et des emprunts aux contes de fées. On annonce d’abord Le Défilé laurentien, sur une musique de Robert Flemming (ONF), qui sera suivi, plus tard dans la saison, d’une « fantaisie aquatique » avec des hippocampes, des naïades et des ondines, sur une musique électronique de Norma Beecroft. Pour leur troisième pièce à l’affiche, Pourquoi n’y a-t-il pas de grenouilles dans les îles de la reine Charlotte ?, le couple Velleman s’inspire d’une légende autochtone du peuple haïda (de la Côte-Ouest du Canada). La saison se termine avec une adaptation de La belle et la bête, sur une musique de William McCauley (du Centre O’Keefe de Toronto). L’unique archive conservée est une entrevue avec ces artistes qui mentionnent que quatre heures de travail de répétition sont nécessaires par minute de spectacle, ce qui ne manque pas d’étonner l’intervieweur! Il est possible qu’une partie des spectacles aient été annulés ou modifiés, puisque huit des précieuses marionnettes d’animaux des Velleman sont dérobées après un mois de représentations, dans la nuit du 24 au 25 mai.
Un public composé de milliers d’enfants
Si le discours médiatique sur les marionnettes devient soudain relativement abondant, en comparaison des archives de journaux d’années antérieures, il les présente, le plus souvent et selon le vieux préjugé, davantage comme un jeu d’enfants que comme un art digne d’un festival international. Les marionnettes sont utilisées dans les deux garderies, accueillant des enfants de 3 à 6 ans, situées en face du Pavillon de Brasseries, comme objets à fabriquer soi-même et avec lesquelles jouer à créer ses propres spectacles (avec des matériaux et objets de commandite). Avec des « services de rêve », décrits par la journaliste Solange Chalvin, le Kindergarden de Vienne accueille 30 enfants, sous la responsabilité de pédagogues d’Autriche et grâce au financement de la ville de Vienne, qui veut faire connaître sa nouvelle approche pédagogique récemment testée et éprouvée. Dans ce jardin, les enfants peuvent grimper aux arbres où sont accrochées des boîtes leur servant de castelets. La garderie principale de l’Expo, le Jardin du Petit Prince, reçoit jusqu’à 400 enfants, avec 60 monitrices et moniteurs. Le directeur n’est nul autre qu’André Fayard, qui avait animé auparavant les ateliers de marionnettes du Vagabond dans les parcs ; par jour de pluie, il présente à son jeune public des spectacles de marionnettes en intérieur. Les centaines d’enfants pour qui les parents paient des services de garde sont vraisemblablement minoritaires par rapport à ceux qui visitent plutôt l’Expo avec leur famille, des milliers sans doute parmi une moyenne de près de 300 000 entrées par jour. On en tient compte sur tout le site et, dans différents pavillons, les marionnettes sont un médium de choix pour varier les approches muséales et combiner les aspects récréatifs et éducatifs : par exemple, le Pavillon des pâtes et papiers du Canada présente une courte pièce thématique sur l’histoire de la fabrication du papier avec des marionnettistes.
En somme, pendant le Festival international de marionnettes et, plus largement, pendant toute sa durée, l’Expo 67 constitue une mise en vitrine majeure du savoir-faire des marionnettistes du Québec et de l’Ontario, ainsi que de l’expertise de leurs collègues de l’étranger.
Chronologie du Festival international de marionnettes
Dimanche 9 juillet 1967
Cinéma. À 12 h, trois films tchèques : Slovce M de Jiri Bredcka, Le lion et la chanson de Bratislav Pojar et Archangel Gabriel and Mrs Goose de Jiri Trnka.
Théâtre. Deux représentations d’un programme double, à 14 h et à 20 h 30, Le cirque Lilliput, suivi de Pantomimes et mimodrames, par Les Comédiens de Bois de Jacques Chesnais (France), spectacle d’ouverture du festival.
Lundi 10 juillet 1967
Cinéma. À 12 h, Vieilles légendes tchèques, film tchèque réalisé par Jiri Trnka.
Théâtre. À 14 h, Aladin, adaptation d’un conte extrait des Mille et une nuit, par Felix Mirbt, ainsi que Poème chinois et Après-midi du petit faune, par Maleen Burke.
Mardi 11 juillet 1967
Cinéma. À 12 h 30, deux films tchèques réalisés par Jiri Trnka : Loutky Jiriho Trnky et La grand-mère cybernétique.
Théâtre. À 14 h et à 21 h 30, spectacle sans titre annoncé, par le Théâtre de marionnettes de Prague de Spejbl et Hurvinek.
En parallèle, hors du festival : au Pavillon de l’Allemagne (île Notre-Dame), quatre représentations de 30 minutes d’un spectacle de marionnettes de Albrecht Roser et Ina Von Vocane, titre inconnu, à 11 h 30, 12 h, 16 h et 18 h. Albrecht Roser devait jouer le 10 juillet dans le cadre du festival, assisté de Felix Mirbt et de Maleen Burke.
Mercredi 12 juillet 1967
Cinéma. À 12 h, dans le cadre de la journée du Japon, Tradition of Japan et Les sources de la vitalité au Japon.
À 18 h, The Good Soldier Schweik, film tchèque réalisé en 1954 par Jiri Trnka.
À 24 h, dans le cadre du « cinéma-minuit », Hockey, Hockey, dessin animé soviétique de Dechkine, et Levtich, long métrage de marionnettes, de nationalité non précisée, réalisé par Yvanov Bano [l’artiste soviétique Ivanov Vano?].
Théâtre. À 14 h et à 20 h 30, programme double, Le rossignol et l’empereur de Chine, suivi de Il était une fois, par les Marionnettes de Montréal de Micheline Legendre.
Jeudi 13 juillet 1967
Cinéma. À 12 h, dans le cadre de la journée de l’Islande, court métrage islandais, Volcano Surtsery, suivi d’un film canadien de marionnettes, Diary of a Puppeteer.
Vendredi 14 juillet 1967
Cinéma. À 12 h, long métrage tchèque réalisé par Jiri Trnka, Songe d’une nuit d’été (1959).
À 18 h, My Green Crocodile, film de marionnettes soviétique [1966, réalisé par Vadim Kurchevskiy], suivi d’une deuxième projection du film Levtich [annoncé cette fois avec la graphie Livtich), long métrage de marionnettes, de nationalité non précisée, réalisé par Yvanov Bano [l’artiste soviétique Ivanov Vano?].
Théâtre. À 14 h et à 20 h 30, The Story of Dick Wittington, de Dick Myers (États-Unis).
Samedi 15 juillet 1967
Cinéma. À 12 h, deuxième projection de trois courts métrages de marionnettes tchèques, Slovce M de Jiri Bredcka, Le lion et la chanson de Bratislav Pojar et La grand-mère cybernétique de Jiri Trnka.
À 18 h, trois courts métrages de marionnettes : Orchestra Land, film soviétique réalisé par Karanovitch, deuxième projection du film soviétique My Green Crocodile [1966, réalisé par Vadim Kurchevskiy], et troisième projection du film tchèque Le lion et la chanson de Bratislav Pojar.
Théâtre. À 14 h et à 20 h 30, spectacle de clôture du festival : rétrospective des troupes participantes.
Dimanche 16 juillet 1967 (après la clôture du festival)
À 17 h 30, au cinéma-théâtre du Pavillon de la jeunesse, atelier libre de théâtre avec le marionnettiste français Jacques Chesnais.
Bibliographie
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Morin, Dollard, « Féeries, plaisirs et bons soins pour les petits à l’Expo 67 », La Presse, 15 avril 1967, Supplément 3 « Tout sur l’Expo », p. 44-45.
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Anonyme, « Calendrier de l’Expo », La Presse, 11 juillet 1967, p. 25.
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